Un voyage sans encombre jusqu’à Ouaga…

Par Bertrand :

Après un voyage sans encombre jusqu’à Ouagadougou, je me suis dépêché de sortir de l’aérogare afin de ne pas faire attendre Albert et ceux qui m’attendaient. Peine perdue car nous avons dû attendre une heure sur le parking afin de laisser la vieille Mercedes fatiguée récupérer d’une heure d’embouteillage… elle avait chauffé !!!

Nous sommes partis à Fada à 5 heures du matin le lendemain pour atteindre Fada Ngourma à 225 km, lieu de la première conférence.

De façon étonnante, 40 pasteurs accompagnés de leurs épouses sont venus de toute la région pour assister à la conférence. L’objectif de cette conférence, comme aussi les autres conférences de ce voyage, est de donner du goût aux participants afin qu’ils décident si oui ou non, ils demandent qu’EFF viennent apporter ses formations dans les mois à venir.

Pour chacun de ces 4 sujets traités en 2 jours, un livret a été imprimé et vendu à un prix modique de telle manière que les participants puissent repartir avec l’essentiel de l’enseignement apporté.

Après une début timide, les participants ont pris courage et se sont exprimés avec beaucoup de liberté. Finalement au bout de 2 jours ensemble, nous n’avons plus envie de nous quitter.

Nous sommes partis à Bogandé vers le nord dès 4 heures du matin le jour après la fin de la conférence de telle manière d’arriver vers 8 heures pour entamer notre seconde conférence.

Couples pastoraux

Ici aussi, 40 couples pastoraux de toute cette région se sont réunis pour les 2 jours de la conférence. Comme à Fada, beaucoup d’intérêt pour l’enseignement ainsi que pour les livrets.

Beaucoup de pasteurs sont venus me remercier avec insistance et certains avec des témoignages : « J’ai l’impression que c’est aujourd’hui que je me suis converti… !!! »  ; et une femme de pasteur a dit à Albert :  » Des montagnes se sont écroulées, des nœuds ont été déliés mais il reste encore des plis… » c’est très touchant !

Il fait chaud, terriblement chaud (38 à 40°) et les conférences se passent dans des églises avec des toits en tôles… et les ventilateurs refusent de brasser de l’air chaud dès qu’il y a panne de courant… ce qui est si fréquent.

Certaines sœurs profitent de la pause pour s’allonger quelques instants.

Pour ma part, j’ai pris le parti de dormir dehors tant la chaleur d’une chambre est étouffante.

En repartant hier en soirée, nous nous sommes arrêtés dans un village pour passer la nuit. Ce matin dimanche, j’ai prêché dans une église pleine de jeunesse. Un vrai plaisir de pouvoir annoncer la Parole à des jeunes bien accrochés…

Nous avons rencontré des personnes étonnantes :

Ce couple, médecin à la retraite, qui dépense tout pour la jeunesse et spécialement les jeunes filles

Ce couple dont lui est médecin à la retraite. Avec sa femme, il a ouvert un internat pour les jeunes garçons et les jeunes filles qui sont chassés de leurs familles… certaines années, ils ont 80 filles et autant de garçons…

 

Pierre, le frère qui a monté une école et collège avec internat pour donner aux jeunes filles de l’éducation

 

Plus bas, ce frère qui est cadre dans l’administration de la santé a aussi ouvert une école primaire et collège avec internat pour les jeunes filles. Je suis admiratif de voir tout ce zèle déployé pour aider les plus faibles et les plus fragiles.

Retour ce soir à Fada N’gourma. Demain nous repartons pour Diapaga qui se trouve à 7 heures de route à l’est du pays.

Je vous retrouve dans 2 jours au retour de Diapaga et je vous dirai comment les choses se sont passées là-bas.

A bientôt

Un baobab
Albert au pied d’un baobab
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