Par Willy et Véronique :
Janvier 2018
Notre voyage jusqu’à Bouar (RCA) à été annulé et le projet de ATP1 reporté au mois d’avril à cause de certaines dispositions et contraintes locales de dernière minute (vu la situation dans le pays, il n’est pas facile de « garantir les programmes »).
C’était une déception pour nous et pour ceux qui s’attendaient à notre arrivée, mais ce n’est que partie remise.
Nous nous sommes donc arrêtés au camps de Guiwa où nous avons pu travailler pendant trois jours avec notre « équipe de base » et constater qu’ils avaient bien progressé en faisant des ateliers de renforcement de capacité et de restitution pendant notre absence.
Certains séminaires ont d’ailleurs pu être organisées par quelques-uns et d’autres sont en projet à Bertoua.
J’ai pu les accompagner et les conseiller pour la rédaction finale de leurs mémoires qu’ils doivent me faire parvenir pour la fin de ce mois.
Nous avons aussi pu avoir des ateliers sur le thème de l’approche et de l’évangélisation des musulmans avec recherche de l’application de la position basse et d’une communication moins violente qu’à notre habitude… !
Deux perspectives se dessinent dans leurs projets, Pour certains s’organiser pour rester résidents au Cameroun et utiliser leur formation pour servir dans la région de l’Est et pour les autres un progressif retour au pays pour apporter leur pierre à la reconstruction sociale, morale et spirituelle.
Merci Seigneur pour tout ce qui a pu être donné à ces disciples (pains et poissons) et que tu pourras multiplier pour le bien de ceux qui souffrent et qui ont faim de toi même sans le savoir !
Pour Véro, de bons moments avec les enfants du camp et aussi les femmes de valeur qui continuent à se retrouver chaque mercredi pour s’encourager et faire chacune à leur tour une session de VLC ou sur la parentalité.
Faire « la traversée » (entre les années 2017 et 2018) a été un temps fort de réjouissance, de reconnaissance, d’engagement et d’espérance, d’autant plus apprécié que vécu dans un contexte de pauvreté et d’insécurité matériel évident.
Nous sommes donc de retour à Yaoundé où nous gérons « les affaires courantes » (qui nous font courir, car elles, ne courent pas… !)
C’est ensuite le projet Vidéo ASR qui va m’occuper pendant les deux semaines suivantes. C’est vraiment un gros défi d’organiser les choses pour réunir les éléments qui ont permis de réaliser la vidéo test et aussi ceux qui vont permettre d’améliorer et la technique et la pertinence du scénario.
Le but est donc de réunir et préparer le maximum pour un tournage en fin mars.
Nous nous remettons à vos prières !
+ d’info. sur le Blog Cameroun.