Par Yao et Jeanne :
Dans le cadre de leurs activités, les femmes de l’Association « Femmes pour le Réveil des Nations », section de Yopougon ont convié leurs époux (une quinzaine) à l’Eglise le Roc de Yopougon Niangon, pour un dîner en amoureux autour du thème : « Comment entretenir la flamme de l’amour dans un couple pastoral ? »
Nul n’ignore que dans les couples pastoraux les moments agréables à deux sont plus rares que dans les relations classiques. Aussi, plusieurs d’entre eux ont des difficultés à manifester leur amour à leur femme aux yeux des autres de peur de paraître charnels.
Il arrive que certains d’entre eux le manifestent, mais que ce soit la femme qui, par fausse pudeur repousse son mari ou s’éclipse. Et la flamme de leur amour, dans les deux cas, a tendance à s’amenuiser.
Après avoir montré par Ecclésiaste 8 : 6-7 l’origine de la flamme de l’amour (Dieu), ses caractéristiques (« fort comme la mort », « ardeurs de feux », « inextinguible » (qu’il est impossible d’éteindre) par des eaux et par l’action d’un homme ou d’une femme. Nous avons fait savoir aux couples présents que le feu de l’amour s’entretient pour la garder vivante.
Parmi tant de choses à faire pour entretenir la flamme de l’amour dans le couple pastoral, nous avons retenu trois, à savoir :
- Manifester leur gratitude l’un à l’autre de manière fréquente au vu et au su de tous et dans leur intimité,
- Trouver du temps à deux et la joie de se sourire et rire à deux, éviter l’égoïsme (le fait de ne penser qu’à soi et à soi seul) l’amour étant une relation de partage,
- Pouvoir s’apprécier comme la Sulamite et son bien-aimé, ne pas avoir honte pour les hommes de dire à leur femme qu’elle est belle (sachant qu’Abraham a dit à Sara qui avait soixante-cinq ans : « … je sais bien que tu es une femme belle de figure. », de jouer à deux comme Isaac et Rebecca (Genèse 26 : 8), et surtout, de trouver des occasions pour se recréer comme des dîners, même à deux, des nuits hors de leur
maison, etc.
Des époux ont profiter de l’occasion pour exprimer leur reconnaissance à leurs épouses qui leur ont permis de se recréer.
Nos remerciements aux Dames Zoko, Esmel, Dion, principales initiatrices de ce moment et à toutes les autres femmes, sans oublier leurs maris.
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